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 Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.

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Ezekiel P. Brooks
Ezekiel P. Brooks



Articles : 71
Côté coeur : Célbataire
Job : ex marines corps reconverti en agent du NCIS
Copyright : Bazzart/Tumblr


Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. _
MessageSujet: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyDim 28 Sep - 14:52

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Laissez moi vous raconter une histoire sur Ezekiel Phillips Brooks , notre suspect du moment. Né le 21 Novembre 1988 à Detroit , il est donc âgé de  25 ans. Dans la vie, il s'occupe en étant ex marines corps reconverti en agent du NCIS. Il est actuellement célibataire et montre des préférences bisexuelles. Pour finir, il a avoué lors de l'interrogatoire que son chiffre favori était le aucun, il n'en a pas. Il croit pas à la chance. ,qu'on lui avait déjà dit qu'il ressemblait à Tyler Hoechlin et allait rejoindre les Black Knight
Solitaire, je ne suis pas vraiment du genre à adresser la parole à un inconnu pour parler de la pluie et du beau temps. Pour être totalement honnête, j'ai même tendance à fuir les situations sociales si je le peux, mais dans la société, c'est un peu dur. Je suis tellement cynique, que ce n'est pas comme-ci j'attirais les gens de toute manière. Il faut avouer que mes airs renfrognés et ma tendance à lâcher un mot par réponse, ne donne pas forcément envie aux gens de poursuivre la conversation avec un type comme moi. Je ne suis pas spécialement méchant, c'est plus que je suis renfermé, et que j'ai peur de m'attacher que je me protèges derrière des airs durs. Mon physique m'aide bien à dégager un aura menaçante, si il savait que jeune, j'étais un gringalet assez timide qui n'osait simplement pas parler aux gens. C'est peut être pour cela qu'on m'a toujours attaché une étiquette d'être froid et hautain. Avant, j'avais ma famille pour me sortir de mon cocon, pour me faire rire, pour me laisser parler à souhait mais c'est une époque révolu. Je suis d'une maladresse sociale évidente, je vis tellement à l'écart des autres et j'ai vécu tellement longtemps dans une réalité différente qu'il me manque probablement quelques codes sociaux évidents. Des règles de conduites qu'on respecte, et je sais aussi que j'ai développé une tendance violente si je me sens acculé, en position de faiblesse. Je préfère mordre plutôt que d'être mordu. Je ne suis pas vraiment du genre à accumuler les relations d'une nuit, mais ce n'est pas pour autant que je suis du genre à m'engager. Je suis assez paradoxale, mais je ne peux pas me permettre de m'investir sous peine de me retrouver une nouvelle fois à voir les conséquences de perdre quelqu'un qui m'est cher. Et puis, il faut dire que la seule relation, un tant soit peu suivi que j'ai eu dans ma vie, c'est fini de manière à me refroidir complètement. Même si je n'étais pas amoureux, même si ce n'était pas sérieux, cela m'a plutôt rendu allergique au concept. Cependant, si on peut me m'assigner une qualité, c'est ma loyauté. Parce que j'ai toujours vécu avec ce concept de soutenir les arrières de ceux qui me sont proches. Que ce soit quand j'étais gosse, et membre d'une famille dysfonctionnelle ou à l'armée, quand la loyauté était ce qui pouvait sauvé quelqu'un. Je suis terriblement effrayé par le monde et mes propres émotions mais je ne peux pas me permettre d'être faible alors je gères cette peur de manière peut être chaotique. Ma vie est un bordel monstrueux, et c'est ce qui doit probablement me rendre quasi maniaque dans l'enceinte de mon domicile. Tout est à sa place. Tout à une place. Et j'ai des sueurs froides quand on touche à quoi que ce soit. Je suis plutôt sportif, même si les séquelles d'une jambe broyé ne me laisse plus autant de résistance qu'auparavant. Je suis aussi quelqu'un de manuel, et j'aime apprendre par moi même, comme je l'ai fait pour la mécanique. Le dernier point à savoir sur moi, c'est que je suis en permanence rongé par le doute et la culpabilité, je n'ai pas vraiment d'estime pour moi mais ce point reste secondaire parce que ce n'est pas quelque chose que je risque de partager de si tôt.
Je souffre de légers T.O.C, dont une tendance à ranger tout par ordre alphabétique et chronologique ♠ Mon livre préféré est « L'attrape coeur » de Sallinger ♠ Je pratique pas mal de différents sports pour préserver ma forme physique ♠ J'adore les films « Le Parrain» & « Fight Club » ♠ Je possède trois cicatrices assez larges pour être distinctives et deux tatouages, un avec semper fi, la devise des marines et un autre plus personnel avec un ange, mais pas n'importe lequel ♠ J'adore marcher pied nus dans l'herbe humide ♠ Je déteste les champignons ♠ J'aime jouer aux jeux vidéos, domaine dans lequel je possède un certain don ♠ J'adore observer les orages ♠ Je me mords les lèvres par automatisme et détourne le regard par gêne ♠ Je fume comme un pompier, presque deux paquets de cigarettes par jour ♠ J'aime faire du Tai chi, cela me permets de contrôler mes nerfs et mes crises d'angoisses ♠ Je suis accro aux chewing gum à la nicotine depuis une tentative d'arrêt ♠ Je garde toujours une photo de mes frères et soeurs dans mon portefeuille ♠ Dès que je peux, j'adore pouvoir profiter de la solitude d'une promenade en forêt ♠ Je suis passionné par la mythologie ♠ J'aime sentir les pages de vieux livres ou vieux journaux, appréciant l'odeur ♠ J'ai toujours plusieurs paquets de Tic Tac sur moi ♠ Au matin, je ne suis opérationnel qu'après ma deuxième tasse de café noir ♠ J'aime chanter sous la douche, mais c'est un secret bien gardé ♠ J'aime regarder les vieux films en noir & blanc ♠ J'aime passé mes soirées, au coin d'un feu avec un bon livre et un verre de bon vin ♠ Je suis un passionné de voiture depuis mon plus jeune âge, et c'est la raison pour laquelle j'ai appris la mécanique. ♠ J'aime les classiques du rock'n roll, ma playlist se compose d'artiste comme Def Leppard, Van Halen, Led Zepellin, Metallica, Cream, Kansas ... ♠ Je suis capable de tuer un homme à mains nus de treize manières différentes. ♠ Je sais crocheter une serrure en moins d'une minute grâce à mes erreurs de jeunesse ♠ Je suis accro à mes antidouleurs, et je préfère ignorer le problème
Quel est votre sentiment face au chiffre neuf ?  L'indifférence, non pas que je sois pas conscient de la situation actuelle mais que ce soit un neuf ou une autre cause bidon, y aura toujours des terroristes près à trouver un moyen de faire peur, à plus ou moins grandes échelles
En quoi votre quotidien est-il impacté par la situation actuelle?  Il n'est pas vraiment impacté en soit, enfin pas officiellement mais effectivement dans ma toute nouvelle branche, on a peut être quelques dossiers à étudier sur le côté en plus du reste habituel. Mais un boulot est un boulot.
Quel est votre opinion sur la manière dont les politiciens et les instances judiciaires gèrent la crise ?  Comme ils le font toujours, en prônant un mouvement de force mais mettant plutôt en ligne de feu de la chair à canon que de sortir de derrière leurs bureaux, je suppose que c'est là où ils ont tort concernant cette affaire en particulier.
Ce que je voudrais être ? Un homme bien qui n'a pas ce sang sur les mains.
Ce que je déteste par-dessus tout ? L'injustice, les p'tites frappes, l'abus de pouvoir ... La mort de mon frère.
Quel serait mon plus grand malheur ?  Je l'ai déjà vécu, donc je vois pas ce qui pourrais être pire à l'heure actuelle
Comment j'aimerais mourir ?  J'aurais voulu mourir au combat, que ma mort est de la valeur, parce que c'est bien la seule chose que je sois capable d'offrir. Mais je travaille encore pour l'armée alors qui sait ...



Dernière édition par Ezekiel P. Brooks le Dim 28 Sep - 17:31, édité 4 fois
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Ezekiel P. Brooks
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Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. _
MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyDim 28 Sep - 14:52

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“You can only die once, to make sure it's worth it.”

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]✦ WASHINGTON, 08 SEPTEMBRE 2014.
Il est tard, mais je viens tout juste de rentrer du boulot. Passer mes journées à résoudre des enquêtes en interne pour les Marines, c'est une chance comme une autre pour m'éviter de penser, n'est-ce pas ? Parce que quand la nuit tombe, que je suis seul chez moi, je ne peux pas m'empêcher de penser au jeu sans fin, du "qu'est-ce que j'aurais pu faire différemment ?". La réponse est tellement de choses que je n'ai qu'une envie après me doucher encore et encore pour effacer le poids mordant de cette culpabilité qui me ronge. Mais c'est comme une habitude dont on a du mal à se débarrasser, le sommeil me fuit et je n'ai rien d'autre à faire que de me poser dans mon canapé, seul et de lire un livre pour m'éviter de penser ... C'est toujours un échec. Parce que je finis toujours par sortir cette photo, un peu trop usé par le temps. Celle d'une époque différente. Cinq gamins souriants qui malgré un faux départ dans la vie se démerdait pas trop mal. Ma sœur aînée, Elisha. Les deux jumeaux, âgé d'à peine six ans sur cette photo, Noam et Liam. Moi. Et, mon frère d'un an mon cadet, mon meilleur ami ... Gabriel.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]✦ DETROIT, ETE 2006.
- Zeke, sérieusement ? Je balance un sourire en coin à ma sœur aînée, alors que je finis de mâcher tranquillement mon bol de céréales alors qu'il est déjà midi passée. Elle a son air inquiet sur le visage, parce qu'elle vient d'apprendre par la voisine que je traînais avec Deven, un mec connu pour dealer et autres actes de délinquances. - Lâche-le, Lisha. Il a des bons prix sur l'herbe... J'étouffe un rire à la remarque de Gabriel. Même si je comprends les appréhensions de ma sœur. Elle a bien été obligé de prendre le rôle de mère de famille depuis que la notre s'est fait la malle avec un routier. C'est pas comme-ci, notre père était capable de gérer la situation. Il était d'ailleurs probablement entrain de cuver sa dernière cuite dans un caniveau du quartier, c'est pas comme-ci il avait un job où se rendre. - Et il est pas trop mauvais dans un lit ... Plutôt doué avec sa bouche. Et je laisses mes sourcils s'agitaient de manière suggestive. Mon frère me frappe l'arrière du crâne alors que ma sœur roule des yeux. - Man, on a pas besoin de savoir ce genre de truc. Il prends un air faussement horrifié, avant de sortir une cigarette. Mais je sais que c'est un acte, il a été le premier a qui j'ai fait la confidence que j'aimais autant les filles que les garçons, et il a toujours été là pour me soutenir. - Tu vas me dire que tu n'es pas le premier à te vanter des trucs que te fais, Mandy dans un lit. Il hausse une épaule, et je sens que ma sœur n'apprécie pas vraiment que ses inquiétudes soient tournés en une partie de rigolade entre mon frère et moi, mais elle a tellement l'habitude avec nous deux qu'elle abandonne. Je sais cependant, que ce n'est que partie remise avant qu'elle ne me refasse par de son opinion. Je ne la blâmes pas, je sais que Deven n'est pas le mec le plus fréquentable de notre quartier miséreux. Pourtant, j'ai dix sept-ans, j'ai plus tendance à penser avec mes hormones qu'avec mon cerveau. Et puis, ce n'est pas non plus comme ci, c'était un truc sérieux. C'est juste une passade. Rien de dramatique. Enfin c'est ce que je pensais à cet instant précis, alors que le bruit du verre brisé, nous fasses sursauter et que ma sœur passe une main dans ses cheveux, pour aller s'occuper des deux plus jeunes. - Ils vont finir par faire exploser cette maison, un jour. Elle murmure entre ses dents, et je sais qu'elle est fatigué parce qu'elle a bossait des heures supplémentaires pour qu'on est assez d'argents pour finir le mois. Je me redresses, laisse tomber ma cuillère dans le bol avant de le poser dans l'évier, déjà débordant de vaisselles sales. - Va faire une sieste, Lisha. Je m'occupe des petits démons. Elle me lance un sourire, rempli de gratitude. Une scène d'une quotidien dans la famille Brooks. Enfin, c'était avant ... avant que tout ne change. L'été de mes dix sept ans, l'été où ma vie a changé.

Je n'ai jamais été une personne qui allait vers les autres, j'ai toujours eu du mal à leur accorder ma confiance. Et mon frère était mon meilleur ami, c'était lui qui me faisait sortir de ma bulle et qui me traînait à des soirées. C'était lors d'une de ses soirées que j'avais rencontré Deven, et qu'on avait fini ensemble dans une des chambres. C'est ironique, comme notre première et dernière rencontre a eu lieu dans la même maison. La maison des Patterson, un couple de retraité qui partait tout l'été en Floride et dont on forçait la porte pour faire des soirées.

- Zeke, viens on décampe ... Je relève le nez du cou de la blonde qui m'a sauté dessus, alors que j'ai déjà bu quelques verres de trop. Gabriel a un air paniqué sur le visage, et j'ai un peu de mal à comprendre ce qui se passe. - Gabe ... Tu connais...Le nom de la jeune demoiselle m'échappe, et je pose mon regard embué sur elle, alors qu'elle laisse ses mains glissaient sous mon tee-shirt. J'en oublierais presque mon frère, mais celui-ci m'attrape par le cou, avec un air agacé. - Zeke, c'est pas le moment. Deven est là, et il a pas apprécié d'entendre que tu avais fait connaissance avec sa sœur de manière intime. Je lui lance un regard, rempli d'incompréhension. Je ne saisis pas ce qu'il me raconte. Et comme-ci, il lisait dans mon esprit, il désigne la jeune femme qui se trouve sur mes genoux. La lumière s'allume dans mon cerveau, et je sais que la situation est précaire. Je ne suis pas amoureux de Deven, mais j'ai comme dans l'idée qu'il n'est pas le genre de type qu'on trompe sans se prendre un retour de flamme, et encore moins avec sa soeur. Je sors de ma torpeur, et attrape la jeune femme par les hanches, pour la soulever et pouvoir me relever presto. Mais il est trop tard, et il est là qui nous attends le sourire mauvais et entouré de sa bande d'amis alors qu'on fait notre sortie de la maison. - Pas si vite, bande de loosers. Je trébuche légèrement, encore enivré. Je tente de trouver un moyen pour que Gabriel parte, il n'a rien à voir avec ça après tout. Cet abruti est pourtant trop stupide pour m'abandonner même face à ce genre d'adversaire. On se sert les coudes entre Brooks. Pas vraiment le temps de pouvoir penser à un plan B qu'il se rue sur moi alors que ses amis s'occupent de mon petit frère. - Tu croyais vraiment pouvoir t'en tirer de cette manière, Zeke. Son poing part plus vite que je ne peux l'esquiver surtout dans mon état. Tout se passe tellement vite, que j'ai à peine, le temps de voir l'éclat d'une lame avant que mon frère me pousse pour éviter de me prendre le cran d'arrêt. Les gyrophares se font entendre, certains ont du prévenir les flics du grabuge ou alors de l'intrusion, mais alors que nos agresseurs s'enfuit, je prends conscience du sang qui s'étale sur le tee-shirt de mon frère. La lame planté dans son estomac.  - Elisha va être furieuse que j'ai encore ruiné un tee shirt. Il tente la plaisanterie avec peine, mais je suis pétrifié.

Quarante deux minutes plus tard, les médecins l'ayant pris en charge m'annonce son décès alors que je fixais le sol avec intensité de la salle d'attente. L'odeur de l’hôpital me donnant la nausée, et surtout je ne peux même pas regarder ma sœur qui vient tout juste d'arriver. Je sais, ce qu'elle pense. Je t'avais prévenu Zeke, c'est de ta faute, Zeke. Je ne m'autorise pas à pleurer parce que je ne le mérite pas. Je rentre comme un robot dans notre maison, alors que ma sœur reste à l’hôpital pour s'occuper des formalités. Je sais que je ne peux pas rester dans cette maison, pas alors que mon insouciance et mon égoïsme à fait partir notre famille parfaite dans ses imperfections. J'enfouis quelques vêtements dans mon sac, et sans prendre la peine de laisser un mot, je franchis pour la dernière fois, les portes de cette maison qui abrite mes souvenirs heureux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]✦ PARRIS ISLAND,  5 mars 2009
- Demain, on sera officiellement des Marines ... On aura survécu à l'enfer, ca mérite bien une soirée de détente avant d'apprendre dans quel autre genre d'enfer on va aller rôtir. Mes camarades de chambrée sont d'humeur joyeuse, je leur envie presque cette facilité à oublier. Oublier que demain après la cérémonie, nous aurons nos affectations de missions. Oublier qu'il y a des chances qu'on reviennent les pieds devant. Oublier que malgré la souffrance de ces quelques mois d'entrainement, c'était la partie facile. Oublier ... J'aimerais tellement. C'est la raison qui m'a poussé la porte de ce bureau de recrutement alors que je vivais dans des foyers pour sans abri depuis que j'avais quitté mon foyer familial. J'avais juste envie de ne plus penser et ce n'est pas comme ci les offres d'emploi étaient monnaie courante. Je me débrouillais plutôt bien avec des voitures, mais on n'engageait avec difficulté un gamin de mon âge qui n'avait pas de véritable adresse. - Zeke, tu viens ? La voix qui m'interpelle m'arrache de mes pensées. Je relève le regard, et je sens mes sourcils me fronçaient. Je suis loin d'être engageant mais ils ont cet esprit de solidarité, ce leitmotiv qu'on est tous dans la même galère. C'est troublant et douloureux combien cela peut me rappeler ma propre famille, et même si je n'ai pas envie de fêter la futur mort probable de quelques unes des personnes se trouvant dans cette pièce, j'ai une soudaine envie de boire. Et je sais d'avance que c'est une mauvaise idée, que je vais probablement me laisser aller complètement et arrivé avec une gueule de bois demain matin. Je sais qu'il faut aussi que je fasse attention à ce que je vais draguer. Ces types sont sympas mais je ne suis pas un idiot, je connais leur politique vis à vis de l'homosexualité. Même si il y a plus de soldat qu'ils le sont qu'on ne pourrait le penser, il faut prétendre. Même si on prône la tolérance et l'ouverture d'esprit, ce n'est guère le cas. Mais ce sont mes futurs compagnons d'armes dont je parle, ce sont ceux qui ont ta vie entre tes mains alors tu as la leur entre les tiennes. - Okay. Un mot, c'est le peu que j'accorde comme réponse. J'ai oublié d'être loquace, j'ai oublié le peu de manière que ma sœur m'avait enseigné.

Et c'est avec la gueule de bois que je faisais mon entrée officielle dans le 2nd corps des Marines, Expeditionary Brigade, basé à Camp Lejeune en Caroline du Nord. Recevant le diplôme et les dogtags, nom de code : Lips. Le costume blanc me serrant la gorge, n'ayant jamais vraiment pris l'habitude de la tenue officielle encore. Je n'étais pas là, pour l'honneur ou pour la gloire. J'étais là, pour des raisons plus égoïstes mais aussi pour tenter de faire pénitence du sang que j'avais sur les mains. Un sang indélébile, celui de mon frère. La cérémonie officielle finissant par une détonation de fusil retentissant dans le ciel, assourdissant et faisant vibrer mes tympans. Un bruit qui serait bientôt si anodin, si quotidien. Nous faisions le salut, en direction de notre commandant. J'avais signé pour cinq ans, et mon cœur ne tremblait même pas à l'évocation de Kaboul, Afghanistan. Je n'étais pas certain de revenir un jour, mais ce n'était pas comme ci, j'avais quelqu'un qui attendait mon retour comme certains des ses hommes et femmes m'entourant. Je ferais mon possible pour que leur famille n'est pas à connaître ce que la mienne avait enduré. Une mort trop brutale, trop tôt.

- Lips, attention ... derrière toi. La chaleur suffocante m'oppresse. Déjà plusieurs semaines dans cet endroit, et je n'arrive pas à réaliser. Cependant alors que je m'empare de l'homme se faufilant derrière moi, à l'avertissement d'un de mes collègues. Quand j'entends le craquement distinctif annonçant que je viens de lui briser la nuque à main nue comme on nous as appris à l'entraiment. Le son de son arme claquant sur le sol, alors qu'un râle indistinct s'échappe de sa gorge. La réalité me frappe de pleins fouet. Je viens de tuer comme un robot, sans arrière pensée, pour ma survie. Je me laisse retomber contre la ruine de la maison où nous avions trouvé refuge. Je sens mes poumons se rétrécirent subitement, une vague de panique comme une déferlante picotant mon épiderme. Une main s'abat sur mon épaule, et je relève péniblement les yeux pour voir mon camarade d'arme m'adresser une expression compatissante. - C'était lui ou toi. Je ne vais pas dire qu'on s'y habitue mais on finit par comprendre qu'on n'a pas le choix. Je ne sais pas si ces paroles sont réconfortantes, parce que ce qui me tétanise le plus, ce n'est même pas ce que je viens de faire mais la pensée subite qui m'a traversé l'esprit de me dire que je pourrais retourner à Detroit et brisait la nuque d'un certain dealer sans sourciller. Parce que chaque visage se fondent dans le sien, parce que mon cerveau n'a pas arrêté d'imaginer des idées de vengeance, encore et encore. Je prends une profonde inspiration, et je hoche la tête d'un geste mécanique. Ma bouche est désséché et je n'ai pas les mots adéquates mais cela lui semble suffisant. - Allez, le bleu, on doit bouger avant que ses copains se pointent. Il attrape ma manche et me tire de ma torpeur, mes pieds incapable de me porter avec certitude. Une violente explosion, le rappel à l'ordre pour ne pas être un poids encombrant. Soudain, tous mes sens me reviennent, l'odeur nauséabonde des corps pourrissant sous un soleil de plomb, les cris des civils pris dans le feu d'une guerre qui n'est pas la leur, la vue de ses nuages noires résidus de feu. Je frotte mon front du revers de la main, essuyant la sueur menaçant de m'handicaper en glissant dans mes yeux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]✦ KANDAHAR, 27 décembre 2012
- Davis, Morgan, Jones ... Je ferme les yeux alors qu'un soldat fait un rapport de ceux qui sont présumés morts. Encore une embuscade, encore des pertes. Même si ca fait trois ans et demi, je me sens toujours aussi impuissant. Combien n'ont pas survécu, et moi je suis toujours là, debout alors que je suis probablement le dernier à le mériter. Je quitte la tente, incapable d'en entendre plus, je glisse un cigarette entre mes lèvres et me dirige vers un coin en retrait de notre camp de fortune. Cela fait déjà 12 jours que nous sommes dans le désert entourant Kandahar. Les radios crépitent au loin, et je ne peux m'empêcher de prier pour le silence. Mais depuis que je suis dans ce pays, le silence est devenu une illusion, c'est même devenu une menace. Le soleil est entrain de se coucher, et au lieu d'aller nous coucher, nous préparons notre futur attaque. Prendre au dépourvu l'ennemi. La pensée m'arrache un sourire cynique, nous sommes censés être là pour protéger un pays, mais nous en sommes devenus tout autant l'ennemi. Mes doigts se crispent sur le cylindre, et je sais que la réunion est terminé quand j'entends les bruits de pas, accompagné de murmures. - Lips, ramène ton cul, on part dans cinq minutes. Kylian me regarde avec un air exaspéré sur le visage, mais son sourire en coin est sur le point de fendre son visage. Trois ans qu'on se bat côte à côte, depuis que sa division a été réassorti après avoir perdu les trois quart de ses hommes. Il est le seul qui semble s'amuser de mon silence, il faut dire qu'il parle bien assez pour nous deux. De sa femme qui l'attends, là bas à la maison comme il dit. De sa fille qui a déjà deux ans mais qu'il n'a jamais vu ailleurs que sur des retransmissions bancales internet. Il est optimiste, enthousiasme et même si j'ai retrouvé une nouvelle sorte de famille, il est le seul à qui je me suis réellement lié pendant ses années. Je le rejoins, et cogne son épaule sans force avant de l'accompagner jusqu'au baraquement de fortune où se trouve notre équipement.

Nous pensions avoir l'avantage de la surprise, nous avions tort et lorsque nous arrivions  sur les lieux que nous avait indiqués notre pisteur, nous trouvions un village désert. Plusieurs de nos engins dont le moteur mourrait soudainement. Mon commandant m'ordonnant de vérifier ce qui n'allait pas, il avait noté mon talent pour les voitures, et j'étais devenu le mécanicien officieux de mon escadron. Je descendais, et ne notais rien de flagrant. Je me débarrassais de mon bardas et me glisser sous une des voitures, soudain je me rendais compte d'un fait étrange. Le silence. Ce pays n'est jamais silencieux, même la nuit. Quelques secondes et les détonations retentissaient. Je notais l'aimant en ferrite qui se trouvait juste sous le moteur. Un traquenard. Je me précipitais pour sortir mais trop tard, la voiture sous laquelle j'étais écrasé ma jambe droite, alors que les corps des soldats à l'intérieur tombait à côté de moi. J'étais un homme qui n'avait plus qu'à attendre la mort. Personne ne survivrait cette attaque.

- Y a un survivant ... Par ici. Mon crâne me lançait avec peine, ma jambe ne semblait plus appartenir à mon corps et le bruit pénible et assourdissant de mon entourage, les signes que je n'avais toujours pas succombé à mes blessures. Que mes ennemis m'avaient présumés mort, vu les éclats se trouvant dans mon bras, vu ma jambe compressait sous la voiture. J'étais un mort en puissance, et ils s'étaient focalisés sur les cibles plus vivantes. Impuissant, je les avais vu tombé devant moi. J'avais vu les yeux froids et vides de Kylian se posait sur moi alors que la moitié de ses organes s'échappaient par le trou béant se trouvant dans son ventre. J'avais vu Camden, le gamin qui venait de rejoindre le régiment se faire arracher la moitié du crâne par un fusil un pompe. Un par un, je savais qu'ils étaient entrain de mourir et que j'allais pourrir en compagnie de leurs cadavres. Je sentais des gens s'agitaient autour de moi, mais j'étais déconnecté de la réalité, je ne pouvais pas m'empêcher de me passer encore et encore le film de ce qu'il venait de se passer. De ses deux jours à priant pour que la mort vienne me délivrer. Je n'avais pas envie de leur aide, j'avais encore une fois de plus échoué. J'étais un échec permanent. - Bois, gamin ...Mes paupières flottaient pour s'ouvrir avec difficulté sur le visage empathique qui me faisait face. J'émettais un rire vide accompagné d'une violente quinte de toux à ses mots. Gamin. J'avais tendance à oublier que je n'avais que 24 ans. Passer dans cette vie, j'avais l'impression d'en avoir le double. Je ne supportais pas l'éclat du soleil et je refermais les yeux alors que je sentais des mains s'affairaient sur moi, que je sentais le poids de la voiture s'alléger sur ma jambe. Ils allaient probablement me ramener dans un camp de fortune tout près, j'allais probablement soit mourir des suites de mes blessures, soit reconduit gentiment au pays avec un remerciement pour les services apportés et une retraite minable. Je savais cependant avec pertinence que ma vie dans le corps des Marines étaient finis.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]✦ SEATTLE, 31 aout 2013.
- Arrêtez de faire cette tête-là, Monsieur Brooks. Demain, vous êtes officiellement relâchés de nos griffes de foutus incompétents docteurs. Je soulevais un regard meurtrier sur l'homme d'une quarantaine d'années qui me regardait avec une malice évidente au fond du regard. 9 mois passées à les écouter me dire combien, j'avais été chanceux. 9 mois à réapprendre à me servir de ma jambe. 9 mois à craindre le moment où je serais de nouveau prêt à affronter le monde. Autant cet endroit m'insupporter, autant le monde extérieur était encore plus effrayant. Les cauchemars envahissant mes nuits quand je ne suis pas sujet à des insomnies, les sueurs froides courants mon échine, la vigilance constante m'empêchant de relâcher ma garde, les bouffées d'angoisse incontrôlable à certains bruits et mouvements ... Les symptômes classiques de ce qu'ils appellent un trouble de stress post-traumatique. Beaucoup de soldats en souffrent à leur retour à la normal disent-ils. Je détourne mon regard et mets fin à toute autre tentative de conversation alors qu'il finit son check up de routine. Je ne veux pas penser à demain. Je ne veux pas imaginer que je vais encore une fois, finir sans but. Je ne veux pas penser à la chance que j'ai eu alors que d'autres que moi méritait un million de fois plus cette chance. Je ne veux pas me souvenir de la visite de la femme de Kylian, de ses yeux encore mouillés par les larmes alors qu'elle était venu parce que son mari lui avait tellement parlé de moi. Je ne veux pas penser à cette petite fille qui ne connaîtra jamais son père. Je ne veux pas penser comme encore une fois, j'ai échoué à protéger quelqu'un à qui je tenais. Je veux juste anesthésier ce gouffre au fond de ma poitrine qui semble m'attirait. Zeke. Je redeviens de nouveau Zeke, plus besoin de répondre à un nom de code, je n'ai plus besoin de protéger mon identité lors de missions de combats. Evidemment, la double déchirure des tendons, et les multiples broches dans ma jambe pour la réparer me rendes inapte à repartir à la guerre. - Tout est en ordre. Je laisse ses mots glissaient sur moi, alors qu'il quitte la pièce. Demain.

La civilisation, la normalité de ce monde est encore plus angoissante que les déserts afghans. Comment suis-je censé m'adapter ? Comment suis-je censé redevenir un des leurs ? Je ne sais pas ce que je vais faire, je n'ai aucune qualification ou presque. Un ex militaire a cependant plus de crédits qu'un gamin à peine sortie de l'adolescence, alors je frappes aux portes des garages de la ville où je pose les pieds, ne parvenant pas à me poser où que ce soit. Un fourmillement me parcourant l'échine, comme un pressentiment, comme ci je prends le temps de m'arrêter trop longtemps, l'ennemi finira par me rattraper. Sauf que je n'ai plus à craindre une attaque surprise, non ? Je finis par atterrir près de Detroit sans vraiment le vouloir au gré de mes navigations au travers du pays, et mon cœur s'emballe quand je le réalise. Detroit. Que sont-ils devenus ? Ma famille va-t-elle bien ? Ce meurtrier est-il toujours là que je puisse l'achever de mes propres mains. La tentation est trop forte.

- Bébé, fais attention. Sept années, le choc de voir son visage avec quelques rides en plus. Elle ne me voit pas, mais j'ai une vision parfaite d'elle. Ma soeur, avec un enfant dans ses bras, un bambin d'à peine plus de deux ans qui s'apprêtait à s'approcher de la piscine de fortune dans le jardin où deux adolescents riaient aux éclats. Mon souffle se stoppa en réalisant que ces deux gamins étaient probablement Noam et Liam. La dernnière fois que je l'ai avais vu, ils étaient à peine plus vieux que six ans. Un homme que je ne connaissais pas, arrivant derrière ma soeur, mon corps se raidissait prêt à bondir sur l'assaillant, un réfléxe quand je prenais pleinement conscience de la scène se déroulant sous les yeux, du bras s'enroulant avec tendresse autour de sa taille fine, de ses épaules se relâchant quelque peu de toutes cette tension sur ses épaules. Elle semblait plus heureuse, moins fatiguée et même si ce serait si simple de franchir ces quelques mètres, je ne m'y résolvais pas. J'avais détruit ma famille, j'avais fui comme un lâche plutôt que d'affronter les reproches, je ne pouvais pas ressurgir alors qu'enfin ils semblaient avoir trouver un semblant d'équilibre. Je faisais demi-tour, une décision en tête avec un dernier arrêt avant. Le cimetière. Je n'étais jamais venu sur sa tombe, je n'avais même pas assisté à ses funérailles, mais je devais le faire. Ma gorge se serrant alors que mes yeux glissaient sur les pierres tombales. Mon souffle se coupant alors que l'inscription entrait dans mon champ de vision. Gabriel J. Brooks, 1990 -2006. Je me laissais tomber sur le sol froid, et prenais une profonde inspiration avant laisser s'échapper un léger - Hey, man ... Et je coupais la conversation, incapable d'en dire plus mais je restais assis devant le mausolée pendant de longues heures, la nuit tombant. Je finissais par me relever, mes articulations douloureuses, et sortait la boite orange ne quittant pas ma poche, et avalant les cachets ronds et blancs. - Adieu, Gabe. Ma voix se brisant sur ses petits mots. Je reprenais mon chemin vers la sortie, quand je croisais un autre nom sur une pierre tombale. Il était mort, deux ans plus tard. Ce meurtrier n'avait eu que ce qu'il méritait, et c'était la première fois que je ne ressentais aucune compassion pour la mort d'un ennemi.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]✦ WASHINGTON, ÉTÉ 2014
J'avais été plutôt surpris quand l'armée m'avait donné de ses nouvelles, ils m'avaient cherché après mon départ de l’hôpital ou c'était en tous les cas, ce que l'homme, face à moi m'avait dit. J'étais un bon élément, et malgré mon inaptitude pour retourner sur le terrain, ils me proposaient un boulot. Ils me proposaient de prendre un poste au sein du NCIS, une agence chargée de veiller à l'application des lois et des règlements du marine militaire des États-Unis. Ils avaient besoin de toutes sortes de profils et le mien semblait assez intéressant. Un boulot à Washington, une paie pas vraiment attrayante mais toujours plus intéressante que celle que j'obtenais en bossant dans des garages. J'avais dit oui, j'avais fini par accepter parce que cela me donnait un semblant de prétention, d'utilité. Je ne suis pas encore un agent aguerri mais le poids de mon arme de service me donne un sentiment de sécurité. Je cherchais un endroit où crécher un peu à l'écart de la ville. Je n'avais pas l'intention de faire l'erreur de me lier, de trop en révéler sur moi-même. J'avais bien l'intention de m'isoler au maximum tout en réapprenant à vivre au quotidien. Mais c'était encore un soir où le sommeil me manquait que je me décidais à faire une sortie, me changeait les idées plutôt que de rester à trembler devant les ombres recouvrant mes fenêtres. Je n'avais aucune idée d'où je pouvais bien aller, mais j'appréciais la solitude que m'offrait la nuit. Ma solitude, cependant fut de courte durée alors que mon chemin croisait une personne. Ces yeux bruns reflétait une détresse connu, celle de la perte. Ses lèvres refroidit par le temps contre les miennes, un électrochoc à mon système. Je ne le repoussais pas, et le ramenait même chez moi. Ca a été probablement ma première erreur, mais pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tromper cette souffrance quotidienne dans une étreinte fugace sans lendemain. C'est ce que je pensais pouvoir faire, ne pas prêter attention à sa nervosité adorable, ne pas chercher à enregistrer les détails qu'il me donnait de sa vie. Je ne donnais pas dans les relations. Juste quelques nuits volés par ci, par là à l'occasion mais peu nombreuses. Et quand je me réveillais le lendemain pour trouver un lit vide, le soulagement été instinctif. Je ne pouvais nier que nos corps s'étaient entendu à merveille mais je n'étais pas à la recherche de plus. Cependant, comme une chanson qu'on entends à la radio, et dont on n'arrive pas à se sortir de la tête pendant toute une journée, son souvenir semblait toujours aussi vivace. Pas seulement, la partie charnelle, mais ce qui m'avait aimanté à lui en premier, cette douleur au fond de son regard. Et si je sortais un peu plus dans Washington, ce n'était pas parce que je voulais absolument le recroiser, mais si nous nous rencontrions par hasard, il n'y avait pas de mal à cela ? Je n'avais pas l'intention de m'attacher, mais peut être qu'on pourrait se distraire mutuellement. Peut être qu'on pourrait oublier ensemble pendant quelques heures comme nous avions pu le faire lors de cette nuit que nous avions partagés. Il n'était rien de plus qu'une distraction, comme ces pilules dont je me servais pour mes douleurs physiques.




DERRIERE L'ECRAN

Hey moi c'est lucette, bernadette, mauricette et pis aussi paulette j'ai l'âge que j'ai dans ma tête je vous ai trouvé dans une annonce sur le bon coin ? Non, c'est pas ça la réponse ?  et je pense que je suis une bombe sexuelle . J'ai bien lu le règlement je sais que vous aimez les épinards, non c'est pas vrai mais j'ai pas d'autres trucs commençant par e siffle.
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Gwendolyne N. Downey
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyDim 28 Sep - 18:13

Bienvenue sur le forum !
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyLun 29 Sep - 17:15

sexy sexy hoechlin!! sexy soldat en plus *alerte des hormones mmh voyez?*
Bienvenue toi cheers
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyLun 29 Sep - 18:19

ton code est faux jte valide pas wesh =>

 
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Avertissemennt aux lecteurs, âme sensible et coup de blues s'abstenir, sa vie? Je l'envie pas, si on peut appeller ça une vie le pauvre on dirait n fantôme (c'est l'cas d'le dire) Un câlin pour le bichon etComme promis tu reçois ta paire de chaussons moelleux pour visiter le forum. Bienvenue à la maison! Tu peux commencer par aller poster [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et effectuer toutes les autres demande pour ton personnage dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. N'hésites pas à participer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et aller poster dans les fiches des autres. Le staff est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour toutes questions.

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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyLun 29 Sep - 21:36

Ah Tyler ou l'homme qui ne sourit jamais siffle Mais bon il est beau mec on lui pardonne ange
Re Re Re Re bienvenue chez toi brille brille
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyMar 30 Sep - 0:11

Re-Welcome Very Happy
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Logan Mckinley
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyMar 30 Sep - 9:10

Steph tu m'as tuée MDRRR moi j'avais sorti constipé un jour (chou me tape pas) mais le pire t'sais quoi? c'est qu'il sourit tout le temps l'acteur xD
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Tasha Roudnikov
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyMar 30 Sep - 11:18

Oh ?? Il sourit ? Je vais aller chercher ça sur le net alors mdr
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. EmptyMar 30 Sep - 16:41

Grave c'est un bisounours le Hoechlin en vrai haha enfin merchiiii <3
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MessageSujet: Re: Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.   Zeke ✖ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. Empty

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